Crédit commercial avec l'endossement d'un individu
Il arrive assez fréquemment qu'une compagnie se fasse endossée par un individu. Ceci signifie que l'individu prend en charge personnellement la dette si la compagnie fait faillite. Dans ce cas, le risque de crédit est calculé en combinant la compagnie et l'individu.
Dans le cas d'une compagnie qui débute, l'analyse est basée entièrement sur le ou les individus, tandis qu'une entreprise qui existe depuis longtemps, le crédit est plutôt basé sur l'entreprise. La même approche s'effectue dépendamment de la dimension d'une entreprise. Plus une entreprise est grande, plus l'analyse est basé sur l'organisation, alors que plus l'entreprise est petite, plus l'analyse est basée sur l'endosseur.
Capacité
La capacité de paiement est évaluée, entre autres, en fonction du ratio d'endettement commercial et celui de l'individu. Par contre, une plus grande attention est attribuée à la compagnie, car elle est l'entité qui génère les revenus et permet de payer la dette, et du même coup les dettes personnelles de l'endosseur. Un actionnaire peut se donner un salaire déduit dans les dépenses de l'année et / ou des dividendes déduit du bénéfice net, c'est-à-dire le profit, comme revenu personnel afin de payer ses obligations. La compagnie pour sa part paie ses obligations à l'aide de son chiffre d'affaires, c'est-à-dire les revenus totaux générés par les ventes en une année.
L'analyse se déroule de la même manière que l'analyse commerciale lorsque l'information est disponible. La rentabilité, le flux de trésorerie (cash flow), la croissance, le « working capital » et le fond de roulement.
Volonté
Le crédit d'un individu est surtout pris en compte pour analyser les habitudes de paiements du demandeur. Il existe une forte corrélation entre l'individu qui endosse et les paiements d'une entreprise. Normalement une institution financière mise beaucoup sur le score Beacon pour évaluer un demandeur. Le rapport de crédit commercial démontre également les habitudes de paiements des compagnies.
